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Le télétravail : à qui s’adresse-t-il ?

Le télétravail est actuellement en pleine expansion. Propulsé par la crise sanitaire de la Covid-19, il fait désormais partie d’un mode de travail habituel en entreprise. Il faut dire que ses avantages sont nombreux, aussi bien pour l’employeur que pour les salariés : gain de temps, économies, qualité de vie au travail, accroissement de la productivité, meilleure implication, etc.

Ce n’est pas pour autant que cette pratique est nouvelle dans le paysage professionnel. Elle est même prévue et définie par le Code du travail. D’après ce dernier, il s’agit d’une organisation du travail dans laquelle un travail est effectué hors des locaux de l’employeur (mais qui aurait pu y être effectué) de façon régulière et volontaire dans le cadre d’un contrat de travail. De façon volontaire, voilà ce qu’il faut retenir. On vous explique tout.

Zoom sur le télétravail

Le télétravail désigne donc toute forme d’organisation du travail permettant que des missions, qui auraient pu être exécutées dans les locaux de l’entreprise, soient effectuées par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire, en utilisant les technologies de l’information et de la communication (outils collaboratifs, visio avec webcam et micro, plateforme de réunion, regardez chez onedirect tout le matériel dispo pour travailler ainsi).

Cela étant dit, le télétravail peut être partiel (avec une partie en présentiel) ou à 100 % (en full remote). Le télétravailleur n’a pas de statut particulier, il reste un salarié classique de l’entreprise. Toutefois, le télétravail peut être encadré par un accord collectif ou une charte. Il peut également faire l’objet d’un simple accord (oral ou écrit) avec un ou plusieurs salariés.

Bien entendu, l’on comprend aisément cette organisation de travail ne s’adresse pas à tous les secteurs d’activités ou tous les métiers. Ce sont essentiellement les emplois administratifs ou de services qui sont concernés. 

Zoom sur les télétravailleurs

Ainsi, tous les salariés ne peuvent pas faire du télétravail. Il faut aussi savoir que l’employeur ne peut l’imposer à un salarié (sauf cas de force majeure), mais simplement le lui proposer. Toutefois, c’est un critère qui peut être retenu pour l’embauche d’un salarié. À l’inverse, le salarié peut demander à télétravailler à son employeur, mais celui-ci conserve le droit de refuser. 

Les salariés en télétravail disposent des mêmes droits et obligations que les autres salariés. Les dispositions prévues par la loi pour les employeurs restent applicables. Enfin, le Code du travail ne fixe aucun critère ou condition particulière pour déterminer la possibilité de mettre en œuvre le télétravail dans une entreprise. Ainsi, le travail à distance s’applique : 

  • à toutes les catégories professionnelles, bien que l’employeur puisse décider de mettre en place le télétravail uniquement pour certaines catégories de personnels, car tous les profils de poste ne le permettent pas ;
  • à certaines catégories de personnels dites sensibles, comme les seniors, les personnes en situation de handicap, en mi-temps thérapeutique ou qui subissent un évènement familial particulier ;
  • à tous les agents du service public (hors militaires) sans exclure quelconque catégorie de personnel en raison de la nature du métier exercé ou de la situation personnelle.

Bon à savoir : l’employeur a le droit de refuser le télétravail à un salarié, et ce même si le télétravail est mis en place au sein de la structure. L’employeur a alors l’obligation de motiver sa réponse.

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Reconversion professionnelle : comment se décider ?

On estime que durant leur carrière, 60 % des salariés actuels ont déjà connu un changement de métier ou de secteur d’activité, et depuis la crise sanitaire, ce chiffre ne s’est clairement pas démenti. La reconversion professionnelle fait en effet partie intégrante du monde de l’entreprise, à tel point que certains employeurs anticipent cette problématique. Pourtant, prendre cette décision n’est pas toujours simple pour un salarié, car elle implique des choix qui peuvent s’avérer risqués, aussi bien sur le plan financier que professionnel.

Mais concrètement, comment en vient-on à entreprendre une reconversion professionnelle ? Et surtout, comment déterminer les contours de ce nouveau projet ? On fait le point.

Décider d’entreprendre un projet de reconversion professionnelle

Au démarrage de tout projet de reconversion professionnelle, il y a évidemment une question essentielle : est-ce que je veux réellement changer de métier ou uniquement d’entreprise, voire de secteur d’activité ?

Pour répondre à cette problématique, une petite introspection personnelle est nécessaire. Cette dernière passe en revue des éléments comme l’expérience professionnelle, la vie de famille, la vie amoureuse, la santé, les loisirs, la situation financière, ou encore les objectifs du salarié pour le futur.

Parfois, les réponses obtenues peuvent être surprenantes. Un certain nombre de personnes peuvent ainsi s’apercevoir que le problème vient de leur environnement de travail et de l’entreprise. D’autres, au contraire, ne se retrouvent plus dans leur secteur d’activité et doivent réellement envisager une reconversion professionnelle.

Délimiter les contours du projet de reconversion professionnelle

Pour savoir vers quel projet de reconversion professionnelle s’engager, il faut évidemment se fier à ses envies et à ses goûts. Cependant, d’autres critères, moins personnels cette fois, doivent aussi être pris en compte et analysés scrupuleusement. Trouver des idées n’est pas facile !

Au-delà du métier concerné, il faut déjà s’intéresser aux compétences nécessaires pour l’exercer, car toutes ne s’apprennent pas nécessairement, ou du moins, pas simplement. À l’inverse, il est possible qu’un salarié ait des compétences qu’il ne suspecte pas. Pour faire un état des lieux, réaliser un bilan de compétences peut par exemple être un choix judicieux.

Mais attention, les compétences ne suffisent pas à déterminer si le projet est pertinent ou non. En effet, le marché de l’emploi du secteur visé joue un rôle crucial dans le succès de la reconversion. À titre d’exemple, les métiers de l’informatique et du web offrent de belles perspectives professionnelles à un salarié en reconversion qui veut trouver un poste rapidement.

Dans tous les cas, le moindre doute doit amener à rencontrer des professionnels de la reconversion, voire des professionnels du métier envisagé, pour solliciter un accompagnement personnalisé. Cela peut permettre d’obtenir des éclairages sur les conditions d’accès au secteur, les méthodes de recrutement des employeurs, etc. De plus, c’est un excellent moyen de commencer à se constituer un réseau, en vue d’une recherche d’emploi et d’une possible embauche. Et si les indécisions perdurent trop longtemps, il reste envisageable de faire un stage d’immersion et de vivre une première expérience au sein d’une entreprise, sans pour autant être rémunéré.

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Comment la qualité du SIRH influence la performance de l’entreprise ?

Si vous êtes investisseur, vous souhaitez forcément que les entreprises de votre portefeuille soit les plus performantes possibles (pour la problématique de la création, je vous renvoie vers courants-affaires.fr), pour cela il faut qu’elle soit dotée des meilleurs outils. Parmi ceux-ci, le logiciel RH est l’un des plus cruciaux.

Le SIRH, ou système d’information des ressources humaines, est un outil essentiel dans les entreprises d’aujourd’hui. En effet, ce dernier impacte l’activité à de nombreux niveaux, à commencer par sa performance générale. Il faut dire qu’entre la gestion des collaborateurs, mais aussi le suivi des compétences et des carrières du personnel, sans parler de la gestion de la paie et d’un certain nombre de tâches incontournables, le service des ressources humaines est l’un des plus plébiscités en entreprise.

Mais alors, qu’est-ce qui fait la qualité d’un bon SIRH qui plait à ses utilisateurs ? Et surtout, comment celui-ci peut-il influencer la performance de l’entreprise, jusqu’à jouer un rôle majeur dans ses perspectives d’évolution ? C’est ce que nous allons découvrir.

Les qualités nécessaires pour un système d’information des ressources humaines efficace

La mise en place d’un SIRH au sein d’une entreprise ne s’improvise pas et nécessite une réflexion approfondie. En effet, en fonction des attentes et des besoins, les fonctionnalités et autres modules ne seront pas nécessairement les mêmes. Cependant, pour être certain de l’efficacité du système d’information des ressources humaines, et s’assurer de mettre celui-ci au service de la performance de l’entreprise, il existe un certain nombre de points à prendre en compte.

En premier lieu, c’est évidemment le budget alloué au SIRH qui prime sur tous les autres éléments, car en la matière, l’investissement peut significativement varier selon les situations. Or, pour être efficace, le système d’information des ressources humaines de l’entreprise ne doit pas non plus la mettre en danger financièrement.

Ensuite, peu importe l’outil ou le logiciel choisit pour appuyer la stratégie SIRH, celui-ci doit proposer un vaste champ de fonctionnalités personnalisées, car les besoins de l’entreprise peuvent évoluer au fil du développement de son activité. En d’autres termes, le SIRH de la société doit être modulable.

De la même façon, il convient de choisir des outils faciles à prendre en main, qui ne poseront pas de problème aux collaborateurs du service des ressources humaines ou aux autres membres du personnel susceptibles de les utiliser. D’ailleurs, plus il y a d’utilisateurs sur un logiciel SIRH, plus il est recommandé de veiller au niveau de sécurité de la solution choisie.

Enfin, il est préférable d’opter pour un logiciel dont l’éditeur est très impliqué dans l’accompagnement des entreprises et le support. 

SIRH et performance de l’entreprise

Le SIRH permet d’automatiser presque toutes les tâches dévolues au service des ressources humaines. De ce fait, il entraîne un gain de temps manifeste, que ce soit pour la gestion des congés, de la paie, du personnel ou du recrutement. 

Ce système permet véritablement d’assurer un suivi personnalisé des collaborateurs de l’entreprise, sans parler de la traçabilité des informations et données qui les concernent. Pour la société, c’est aussi l’assurance d’avoir un service efficace, qui ne nécessite pas de coût salarial important (comme cela pourrait être le cas avec la multiplication des collaborateurs pour faire face à toutes les tâches).

Évidemment, un bon système SIRH permet aussi de réagir quasiment en temps réel en cas de souci lié au personnel. Qu’il s’agisse de résoudre un conflit ou une problématique plus personnelle, le système d’information des ressources humaines permet de prendre en charge, à très court terme, tout ce qui pourrait ralentir l’entreprise.

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Se former à Power BI pour avoir un super job

Aujourd’hui tout le monde cherche à se former aux dernières technologies qui rapportent. Mais c’est souvent très compliqué d’apprendre l’IA ou le data mining, alors qu’il est beaucoup plus facile d’avoir un très bon salaire en maitrisant parfaitement un outil comme power BI (regardez les salaires !).

Power BI, c’est le service décisionnel de Microsoft reconnu parmi les leaders de l’industrie des plateformes décisionnelles et analytiques. Cet outil de Business Intelligence (BI) se compose d’un ensemble de logiciels, d’applications et de connecteurs dont le rôle est de transformer l’importante quantité des informations collectées depuis différentes sources (comme des fichiers Excel, des Data Warehouse, des données Cloud, etc.) et de les unifier pour créer des visuels vivants et interactifs. 

La schématisation et la visualisation de l’information sont alors d’une aide précieuse dans la prise de décisions stratégiques à tous les niveaux de l’entreprise.

Bien entendu, comme tout outil informatique, une formation est souvent nécessaire pour bien l’utiliser et, surtout, pour en tirer parti de la manière la plus efficace possible. Il y a pléthore d’organismes qui forment à l’outil, nous avons trouvé pas mal d’infos sur le site de Mype, qui propose ce type de formation.

Faisons un point sur ce que propose une formation Power BI.

Les objectifs d‘une formation Power BI

Le fonctionnement de Power BI repose sur 4 grandes phases : 

  • la collecte de l’information visant à extraire, filtrer et mettre en commun les données issues de différentes bases de données (plus de 70 sources peuvent être connectées à l’outil) ;
  • l’intégration des informations pour structurer les données entre elles et créer un ensemble d’informations homogènes et exploitables ;
  • la diffusion de l’information présentant les données de façon simple aux utilisateurs concernés (fonction de contrôle d’accès) ;
  • la restitution personnalisée (en fonction de différents paramètres personnalisés) de l’information pour la rendre la plus visuellement claire.

C’est pourquoi une formation Power BI est basée sur 4 grands objectifs, à savoir : 

  • se familiariser avec Power BI et le concept de Business Intelligence ;
  • connecter, gérer et actualiser les données de Power BI ;
  • créer et visualiser des calculs ;
  • créer et partager des tableaux de bord dynamiques.

Les prérequis nécessaires

Généralement, aucun prérequis n’est nécessaire. Toutefois, il peut exister différents niveaux de formation : découverte de l’outil et de son environnement, acquisition des fondamentaux, niveau expert avec intégration d’Excel, etc. 

Il faut donc bien veiller à choisir le bon niveau afin de profiter des enseignements de la formation. 

Ainsi, le public concerné par la formation Power BI regroupe toute personne souhaitant apprendre à utiliser cette plateforme. 

Le contenu pédagogique

Une formation Power BI permet d’apprendre à développer un tableau de bord de A à Z à partir d’un cas réel afin de mettre en pratique une méthodologie constituée de 5 étapes relatives aux 4 grandes phases de fonctionnement de l’outil.

  1. Le stagiaire apprend à connecter les données (locales, sur serveur, dans une base de données externalisée, sur le web, etc.) au Power BI, puis à lier les données les unes aux autres en créant un modèle relationnel.
  2. Le stagiaire apprend à gérer les données collectées par l’automatisation d’une série de transformations : modification des types de données, ajout de colonnes calculées, suppression des doublons. Il s’agit également de contrôler la qualité et la pertinence des données pour en garantir un bon niveau de fiabilité.
  3. Le stagiaire apprend à réaliser des calculs (colonnes calculées ou mesures) pour découvrir les fonctions les plus courantes. 
  4. Le stagiaire apprend à mettre les calculs sous forme de visuels interactifs et dynamiques en schématisant les informations pour les présenter de manière claire. 
  5. Le stagiaire apprend à partager le fruit de son travail avec d’autres utilisateurs sur différents types de supports.
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Achat d’un deux-roues électrique : le bonus écologique prolongé

Pour faciliter la transition énergétique et permettre aux Français de changer leur véhicule thermique au profit d’un modèle électrique, le gouvernement et les collectivités ont mis en place un certain nombre d’aides financières. Parmi elles, le bonus écologique est devenu l’un des dispositifs incontournables suite à son lancement en 2008. Pourtant, après toutes ces années de bons et loyaux services, l’aide devait prendre fin le 1er juillet 2022. 

Mais, contre toute attente, quelques mois de sursis ont, semble-t-il, été accordés aux Français, avec une prolongation inattendue du bonus écologique. On fait le point.

Le bonus écologique en bref…

Comme vu en introduction, le bonus écologique est une aide financière versée par le gouvernement français pour aider la population à migrer progressivement vers les véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

Lancé en 2008, ce dispositif a d’ores et déjà aidé de nombreux foyers pour l’achat d’une nouvelle voiture, ce dont se félicite l’État pour lequel l’objectif initial de l’aide a été atteint. Pour cette raison, le bonus écologique devait prendre fin le 1er juillet 2022, réduisant ainsi le champ des aides possibles.

Néanmoins, quelques mois supplémentaires se sont vus ajoutés, et pour cette période, certaines conditions d’accès ont même été modifiées.

Les nouvelles conditions d’accès au bonus écologique

Non seulement le bonus écologique est maintenu jusqu’au 31 décembre 2022, mais en plus, les conditions ont évolué pour ouvrir un peu plus le dispositif aux Français.

En effet, on remarque par exemple que le montant d’achat maximal du véhicule pour un bonus de 6 000 euros a augmenté. Auparavant, celui-ci était fixé à 45 000 euros, mais depuis le 1er juillet 2022, date de la prolongation, ce même prix est fixé à 47 000 euros.

Autre changement, les conditions liées à la facturation et notamment à l’envoi de la facture pour l’obtention du bonus écologique. Ainsi, tout véhicule ayant été commandé avant la date limite de la prolongation du dispositif, à savoir le 31 décembre 2022, pourra être éligible à l’aide, à condition que la facture d’achat soit envoyée avant le 30 juin 2023.

Les raisons de la prolongation du bonus écologique

La prolongation du bonus écologique n’est pas due au hasard. Effectivement, au vu du contexte économique en France, avec entre autres la diminution du pouvoir d’achat et l’augmentation conjointe du carburant et de l’énergie, l’État français ne veut pas ajouter de difficultés supplémentaires. Tout est bon pour faciliter la relation entre les particuliers et les fournisseurs d’énergie.

De plus, il ne faut pas oublier non plus que les véhicules électriques et hybrides sont touchés par un allongement conséquent des délais de livraison. Celui-ci est notamment le fruit de l’augmentation des matières premières, mais aussi des pénuries qui surviennent dans le monde entier, notamment depuis le début du conflit Ukraine-Russie.

Enfin, notons tout de même qu’une autre aide financière est toujours disponible : la prime à la conversion. Elle est d’ailleurs cumulable avec le bonus écologique. En ayant recours à ce dispositif, il est aussi possible de financer l’achat d’un nouveau véhicule non polluant, électrique ou hybride, en mettant à la casse son ancien véhicule thermique.

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Les répercussions financières d’un décès

Outre le vide laissé par le décès d’un proche (parents célibataires, époux, partenaire de pacs, etc.) les répercussions financières sont loin d’être négligeables et la famille supporte les conséquences négatives de ce décès.

Les démarches et formalités d’après décès

Sans délai, le conjoint survivant ou un membre de la famille du défunt fait la déclaration du décès à la mairie de son lieu d’habitation. Le certificat de décès est ensuite transmis aux organismes concernés : banque, notaire, Caisse d’Assurance Maladie, Caisse d’Allocations Familiales, Caisse retraite, Mutuelle, etc.

Attention, le versement des aides par les organismes sociaux n’a lieu que si la famille du défunt effectue les formalités adéquates.

Les crédits souscrits avant le décès 

Le couple qui souscrit un prêt immobilier prend une assurance décès. Selon les bénéficiaires de cette assurance, les échéances sont prises en charge, en partie ou en totalité. Dans le premier cas, le conjoint survivant (époux, partenaires de pacs) continue de régler le montant des échéances.

Les crédits à la consommation souscrits avant le décès sont basés sur le même principe. Si le décès du souscripteur n’est pas couvert par une assurance, les échéances doivent être honorées par le conjoint survivant ou par les héritiers.

Le blocage des comptes du défunt

Alors que l’établissement bancaire bloque les comptes de la personne décédée à la réception du certificat de décès, le montant des frais d’obsèques est malgré tout réglé à partir de ces mêmes comptes, sur présentation de la facture des pompes funèbres.

Le blocage des comptes et livrets du défunt est une difficulté majeure, même si la banque honore les chèques et les règlements par carte bancaire effectués avant la date du décès.

Faire face aux dépenses liées au décès

Il existe des solutions pour soutenir la famille lors du décès d’un proche :

  • Les héritiers utilisent leur héritage pour rembourser les crédits (si pas d’assurance décès).
  • Le conjoint survivant ou les enfants du défunt sont bénéficiaires de certaines aides après avoir réalisé les formalités et les démarches nécessaires :

auprès des organismes sociaux et des centres d’action sociale :

  • CPAM : Caisse Primaire d’Assurance Maladie (Sécurité Sociale),
  • CNAV : Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse,
  • CCAS : Centre Communal d’Action Sociale,
  • MSA : Mutuelle Santé Agricole,
  • CAF : Caisse Allocations Familiales,

auprès des compagnies d’assurance :

  • contrat assurance vie : le conjoint ou les enfants désignés comme bénéficiaires touchent le capital souscrit par le défunt avant son décès, 
  • contrat assurance décès ou assurance obsèques : les bénéficiaires perçoivent le montant défini à la signature du contrat sous la forme d’une rente,
  • contrat obsèques : organisation et prise en charge du montant des frais d’obsèques. 

La famille de la personne décédée qui n’a pas connaissance de l’existence d’un tel contrat doit contacter l’AGIRA.

  • Le conjoint survivant peut bénéficier d’une pension de réversion correspondant à un pourcentage du montant de la retraite du défunt. 
  • Les aides financières « exceptionnelles » accordent au conjoint survivant ou aux enfants du défunt le droit de bénéficier d’un certain montant en argent si le décès du parent est accidentel : maladie professionnelle, accident du travail

Le conjoint et les enfants en tant qu’héritiers peuvent refuser leur héritage si la procédure de succession définit que l’actif du défunt (montant de la succession) est inférieur au passif (montant des dettes).

Lorsque les héritiers refusent leur héritage, ce sont les actifs du défunt qui servent à régler les dettes.

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Pourquoi le portage salarial rivalise avec l’auto-entreprise ?

Longtemps laissé de côté au profit de l’auto-entreprise, le portage salarial tend à se développer depuis quelques années, surtout depuis l’émergence du télétravail avec la crise sanitaire. Désormais, il est bien difficile pour certains entrepreneurs de choisir entre la micro-entreprise et le portage, car si ces deux statuts se prêtent parfaitement à une activité en freelance, leurs avantages très différents ont de quoi faire réfléchir.

Mais alors, pourquoi le portage salarial rivalise-t-il autant avec l’auto-entreprise ? Pour le comprendre, intéressons-nous aux caractéristiques de ces deux modes de travail et à leurs conséquences pour l’entrepreneur.

Les avantages de l’auto-entreprise sur le portage salarial

Face à des formalités de création allégées, l’auto-entreprise est un statut simple et rapide d’accès, qui convient à une multitude d’activités différentes. De plus, les cotisations réduites de cette entreprise permettent une meilleure rentabilité à l’auto-entrepreneur, sans parler de la franchise en base de TVA, qui allège un peu plus les contraintes administratives de l’entrepreneur débutant. 

Si l’auto-entrepreneur peut avoir une impression d’autonomie accrue par rapport au portage salarial, bien que dans les faits, le salarié porté reste libre de choisir comment développer son activité et réaliser ses missions, ce sont sans doute les cotisations sociales réduites de la micro-entreprise qui sont les plus convaincantes. D’un maximum de 22 %, ces dernières font sensiblement la différence si on les compare aux 47 % de frais déduits du salaire brut du salarié porté.

De plus, lorsque l’activité de l’auto-entrepreneur se développe rapidement et avec succès, ce dernier peut basculer simplement sur un autre statut. A contrario, lorsque le portage salarial ne suffit plus, le salarié porté doit repartir de zéro, même s’il conserve son carnet de contacts et de clients.

Les avantages du portage salarial sur l’auto-entreprise

Bien entendu, la popularité du portage salarial face à l’auto-entreprise se résume principalement aux avantages réservés d’habitude aux salariés traditionnels. En effet, l’entrepreneur porté est assimilé à un véritable salarié, même s’il reste autonome dans le cadre de son activité, et peut ainsi profiter de la protection sociale du régime général, ou même de l’assurance chômage.

Également, le salarié porté n’a plus à s’occuper de la gestion administrative de son activité, puisque tout est pris en charge par la société de portage salarial, de l’élaboration des factures à la comptabilité, en passant par les déclarations fiscales. Il peut ainsi se concentrer sur son cœur de métier et sur ses missions, d’autant plus qu’il n’est pas soumis à un plafond maximum pour son chiffre d’affaires.

Enfin, l’entrepreneur en portage bénéficie de l’assurance responsabilité civile professionnelle souscrite par l’entreprise de portage salarial (voir ici), un avantage non négligeable dans certains cas de figure.

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Devenir riche ?

Votre oeil aguerri l’aura remarqué : ce blog porte deux catégories intitulées bien investir et bien vivre. Vous ne verrez ici aucune phrase ronflante vous promettant de devenir riche, nulle explication de comment vous pouvez devenir riche grâce à 10 astuces simples ou autre attrape-nigaud de la sorte. Il y a de très nombreuses raisons à cela, mais la première est très prosaïque : définir ce qu’est être riche n’est pas facile du tout.

Tout le monde y va de sa définition, mais je trouve qu’un bon point de départ est cette phrase de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon (anciens sociologues au CNRS, maintenant impliqués en politique, tous leurs livres sont ici)  : « La richesse offre la possibilité de libérer son temps et son esprit de toute une série de problèmes matériels qui empoisonnent la vie de la plupart des gens. Mais la richesse, ce n’est pas qu’un niveau de revenu, c’est aussi une façon d’être, une assurance, une aisance, une façon de parler, de se tenir en société, et qui marque l’incorporation physique des privilèges ».

Sur la plupart des blogs de finances personnels on voit des gens qui aspirent à être riche, mais sans réellement savoir ce qu’ils veulent pour eux-même, et c’est un problème car comment atteindre quelque chose dont on n’a pas décidé ce que c’était. Définir la richesse est d’autant plus paradoxale qu’en revanche il est facile de définir ce qu’est « ne pas être riche », être précaire ou être pauvre.

Le dernier cas, le plus malheureux, on peut le définir financièrement comme ne pas avoir assez d’argent pour remplir ses besoins les plus vitaux (je vous renvoie à la pyramide de Maslow pour en savoir plus). Etre précaire, on peux dire par extension que c’est ne plus être pauvre, mais être en situation où un accident de la vie (chômage, maladie, voiture qui tombe en panne, etc.) vous rend pauvre de manière plus ou moins permanente. Mais ensuite, quand on a au moins assez d’argent à la banque pour vivre « normalement » (pour peu qu’on sache définir ce mot), quand est-ce qu’on devient riche ?

Il y a de nombreuses études sur la perception de la richesse, et une définition plus moins officielle. En février 2013, une enquête effectuée par l’IFOP expliquait que pour les français une personne riche est une personne qui perçoit en moyenne un revenu net égal ou supérieur à 6 500 € par mois. Ce seuil parait en fait assez haut, et en vérité il correspond à moins de 2% de la population. Une définition plus formelle est donnée par le centre d’observation de la société :  le seuil de richesse est égal à deux fois le revenu médian. En France cela veut dire autour de 3100 euros pour une personne seule, autour de 6000 euros pour deux, et autour de 8000 euros pour une famille avec deux enfants.

Est-ce à dire que la richesse n’est qu’un simple passage de seuil en matière de revenu ? Si c’était le cas, cela voudrait dire qu’un ermite vivant dans le Larzac avec 5000 euros par mois serait moins riche qu’un parisien gagnant 6000 euros par mois ? Personnellement, j’ai un autre point de vue, et je propose la définition suivante : être riche c’est d’abord ne plus être « dépendant » de l’argent et aussi ne plus être dépendant de sa relation à l’argent. La différence entre les deux étant en fait la capacité à ne pas vouloir plus que ce que l’on a déjà une fois atteint un certain niveau de confort (que l’on appellera le niveau de vie souhaité).

Ce blog porte sur ce double objectif et à la capacité à atteindre un stade ou on n’a pas besoin de gagner de l’argent par un travail que l’on aime pas, pendant un temps arbitraire (mais par forcément infini). Au delà d’avoir du patrimoine ou des rentes, cela passe par un travail sur sa relation à l’argent, aux biens matériels, à ses besoins réels et au niveau de vie que l’on souhaite. Cette dernière phrase est importante car elle signifie qu’il faut réfléchir à sa notion personnelle de « réussite » et à ses attentes dans la vie, à ses projets à court/moyen et long terme. Bref, la richesse va au delà de l’argent (mais l’argent est nécessaire pour être riche).